Une récente étude [ô combien intéressante pour l’ISME] a dévoilé les derniers chiffres de l’apprentissage en France. Si le modèle rencontre un succès fleurissant depuis déjà quelques temps ; 2022 a été une année particulièrement révélatrice de la tendance.
En effet, le 3 mars dernier, le Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion a publié les données officielles. De manière globale, l’état du marché vient confirmer l’importance accordée par les entreprises à ce modèle de formation basé sur un juste équilibre entre pratique et théorie.
Rapide tour d’horizon des points clés qui sont ressortis
Pour sa dimension professionnalisante, l’apprentissage est aujourd’hui largement soutenu par le gouvernement. Cela se traduit notamment par un objectif porté à 1 million d’alternants d’ici les quatre prochaines années.
L’orientation prise semble être de bon augure puisque le compteur des douze derniers mois affiche 837 000 nouveaux contrats signés dans le secteur privé comme public. En termes de hausse, elle est de 14% par rapport à 2021 (dans le secteur privé).
Les participants en course sont multiples et permettent de maintenir un rythme plus que satisfaisant ! Dans le même temps, le nombre d’apprentis en situation de handicap a augmenté de 21% en un an.
*Chiffres relatifs au secteur privé en date du 3 mars 2023
Une hausse généralisée, à tous les niveaux
Autre point essentiel : les contrats sont de plus en plus nombreux, quel que soit le niveau d’études visé. En tête des plus belles évolutions se placent les Bac +5 et Bac +2 (Mastère et BTS en langage ISME) qui sont les diplômes les plus préparés en alternance et qui enregistrent une hausse respective de 22 %. Les chiffres pour les Bac +3 (l’équivalent du Bachelor) n’ont pas à rougir puisque leur augmentation est de 19 % en une année.
Qu’en est-il du profil des entreprises ?
Là encore, tous les voyants semblent au vert pour une école spécialisée dans le commerce et le management comme l’ISME. Vous allez très vite comprendre la raison de ce motivant constat !
De manière tout à fait évidente, le soutien financier apporté par l’État aux entreprises dans le cadre du recrutement d’un alternant est l’un des facteurs de cette dynamique vertueuse connue sur l’année. Oscillant entre 5 000 et 8 000 € en 2022 puis lissé à 6 000 € depuis janvier 2023, cela va sans dire que le coup de pouce est apparu comme avantageux pour bon nombre de recruteurs qui n’envisageaient peut-être pas l’idée d'accueillir un collaborateur en formation.
Dans ce classement, une taille de structure sort nettement son épingle du jeu. Roulement de tambours, nous avons nommé… les entreprises de moins de 50 salariés ! En effet, 66 % des nouveaux apprentis exercent dans des organisations de cette envergure, ce qui équivaut précisément à 537 493 contrats sur les 837 000 globaux. Le reste est partagé entre les entreprises de 1 000 salariés et plus (14 %), les entreprises de 50 à 249 salariés (11 %) et les entreprises de 250 à 999 salariés (8 %).
*Chiffres relatifs au secteur privé en date du 3 mars 2023
De son côté, le secteur des services est le grand vainqueur avec un taux de 73 % de nouveaux contrats signés en 2022. Une majorité bien marquée ! Rappelons qu’il est composé de 4 groupes majeurs : services financiers, services aux particuliers et aux personnes, services aux collectivités ou encore, services aux entreprises. Le quatuor est, en d’autres termes, un véritable vivier d’emplois et, aujourd’hui, même en alternance.
Autant rassurantes qu’encourageantes, les données mises en avant ont de quoi convaincre celles et ceux qui auraient encore des réticences à tenter l’expérience. Cette lecture devrait apporter toutes les bonnes raisons de se lancer ! Sans oublier que les régions Pays de la Loire, Bretagne et Nouvelle-Aquitaine ont toutes les trois enregistré une belle évolution du nombre de contrats signés en 2022. Cela semble être un bon indicateur de la tendance actuelle du marché de l'apprentissage à Nantes, Vannes comme La Rochelle ou pour ainsi dire, les territoires d'implantation de l'ISME.
Par Louise Garro
Chargée de communication