Semaine des formateurs : Découvrez l’interview de Florence !

Quel est ton parcours ? ​

“J’ai un parcours à la fois B2B et B2C. J’ai exercé quelques années les postes de Directrice Régionale, et Directrice Commerciale, dans le secteur du service aux entreprises et dans l’évènementiel de luxe, ainsi que dans la bijouterie.” Florence a un parcours riche et diversifié. Après avoir ensuite créé et géré une SPA, elle complète son expérience avec un diplôme de coach “En 2016, je prends la direction d’une Boutique de joaillerie au sein du groupe Galeries Lafayette. En parallèle de mon poste de Directrice, j’exerçais également la mission de formatrice interne à la vente.” 

Nantaise d’origine, elle est ensuite revenue sur Nantes suite à un évènement familial. “J’avais envie d’exercer en toute indépendance et d’effectuer les missions qui m’animent le plus : la formation, l’accompagnement de TPE, le coaching. Ce fut donc l’occasion pour moi de me lancer dans la formation auprès d’un nouveau public : celui des jeunes adultes !” C’est en septembre 2022 qu’elle rejoindra l’ISME de Nantes. 

Qu’est ce qui te passionne dans ton métier ?​

“La transmission, le partage, voir évoluer de jeunes talents, voir leur évolution, constater leur maturation, leur progression… c’est ce qui m’a toujours animée en tant que manager auprès des collaborateurs ! Et c’est aussi ce qui me passionne aussi aujourd’hui en tant que formatrice.”  

Florence souligne également le côté créatif que permet le métier : “pour les formations supérieures au BTS (diplôme d’état) il faut créer la formation, adapter les cours en fonction des profils d’étudiants que nous avons en face de nous. Selon le public je fais évoluer certains exercices pour une meilleure compréhension/assimilation. Les cours sont modulables et créatifs ! ” 

Comment te définissent tes élèves ?  

“Je pense qu’ils apprécient mon côté résolument humain, indissociable de la formation en gestion des émotions que j’évoque au quotidien. Ils viennent facilement vers moi car je suis accessible. Mais ce n’est pas toujours évident, il faut beaucoup s’investir. ”  

Pourquoi choisir l’ISME ?

“Ce que j’aime à l’ISME ? C’est une école à dimension humaine ! Il y a beaucoup de proximité entre tous : formateurs, étudiants, permanents… l’ambiance y est conviviale avec beaucoup de bienveillance.” 

Comment se passe l’accompagnement de nouveaux formateurs à l’ISME ?

Florence souligne la bienveillance et l’écoute de la part de l’équipe pédagogique de l’ISME : ”Ce n’est pas toujours facile de former des BTS à l’inverse des Bachelors ou Mastères où les cours permettent plus de créativité. La rentrée est aussi un moment délicat qu’il ne faut pas vivre seul au risque de se décourager. Dès lors, être accompagné est important !” Pour générer de la cohésion, l’ISME met en place un évènement d’intégration de rentrée afin que les formateurs apprennent à se connaître : “Grâce à cette journée, j’ai sympathisé avec une formatrice qui est aujourd’hui devenue mon mentor pour comprendre les attentes des jeunes !” Une belle histoire qui commence pour Florence dès son arrivée à l’ISME. 

Selon toi, quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour devenir formateur ?​

“Ce qui plait aux jeunes, c’est que le formateur puisse partager ses propres expériences ! Ils adorent les anecdotes ! De mon point de vue, ils ont besoin, en tant que jeunes adultes, qu’on leur partage de véritables tranches de vie issues de notre expérience professionnelle afin de se raccrocher à leurs attentes. Il faut aussi les accompagner, ce qui induit beaucoup d’écoute et de bienveillance sans concession.” 

Face à l’émergence d’une nouvelle génération, Florence insiste également sur l’adaptabilité inhérente au métier : “Nous devons, en tant que formateur, pouvoir nous adapter à ces nouvelles personnalités différentes que celles que nous avons pu connaître. Aujourd’hui par exemple, les jeunes ont besoin d’interactivité dans leur formation et non des cours descendants. Le cours doit être vivant et ludique.  

“Être formateur, c’est aussi une capacité à se remettre en question tout au long de l’année ! Je dirais qu’il faut environ 80% de cours actif contre 20% de descendant, plus théorique. Sans oublier, être dynamique et avoir de l’humour !” ajoute Florence.  

Si tu avais en face de toi quelqu’un qui hésite à devenir formateur, qu’aimerais-tu lui dire ?​

“Il faut tester, se lancer, ça ne coûte rien. Il ne faut surtout pas se mettre de barrière et sortir des préjugés. Aujourd’hui grâce à mon métier de formatrice, je me nourris humainement, et je trouve cela très enrichissant !”