Quel est ton parcours ? ​

Delphine nous présente un parcours scolaire plutôt atypique, entre la France et l’étranger. BBA (Bachelor of Business Administration) en poche suivi dans différents pays, c’est ensuite en direction des Etats-Unis qu’elle prendra son envol afin d’obtenir son MBA (Master of Business Administration). A son retour en France, elle intègre une société de conseil et formation au sein du département marketing. 1 an plus tard, elle est promue à un poste de marketing international et part pour le Royaume Uni. “L’entreprise a ensuite fusionné avec 3 autres sociétés. Je m’occupais alors des nombreux aspects marketing autour de la fusion” 

Après cette expérience enrichissante d’accompagnement au changement, elle intègre le service customisation des programmes “j’allais en clientèle identifier les besoins de formation d’entreprises que je remontais ensuite aux équipes afin d’adapter les programmes et également de produire du contenu de communication, comme des livres blancs par exemple.” 

Delphine commence ensuite à prendre du recul par rapport au marketing : “je me suis rendu compte que le marketing était un outil d’aide à la vente ce qui est très utile mais le vrai facteur de différenciation dans le business c’est le côté relationnel entre les commerciaux et les clients.”  

C’est à partir de ce constat que Delphine décide de créer sa propre entreprise de conseil et formations commerciales à destination d’entreprises au niveau EMEA. (Europe, Moyen-Orient et Afrique)
Des années plus tard, de retour en France pour des raisons familiales, elle validera ses compétences par un FPA (Formation Professionnelle d’Adultes) qui couvrent les aspects ingénierie pédagogique, animation et coaching : “L’ingénierie pédagogique est pour moi très importante. Elle me permet de créer un programme de formation sur un sujet que je ne maitrise pas forcément en travaillant en binôme avec un expert métier. Je pense sincèrement qu’il ne suffit pas de bien connaître un métier pour être bon formateur : savoir structurer un cours ne s’improvise pas.” 

Qu’est ce qui te passionne dans ton métier ?​

“Ce que j’aime dans la formation ? c’est de pouvoir donner des outils concrets aux étudiants. Je le vois comme la constitution d’une boite à outils dans laquelle ils vont pouvoir piocher et qu’ils vont pouvoir s’approprier ensuite”. Delphine met un point d’honneur à offrir à ses élèves des cours interactifs et ludiques : “je créé des études de cas réelles, des jeux de rôles, des mises en situation, des quiz… j’essaye d’aborder mes cours de manière assez ludique car le temps d’attention des étudiants est plus en plus court !” explique-t-elle.  

Comment te définissent tes élèves ?  

“Ils disent de moi que je suis une formatrice joviale, souriante et dynamique !” Le cocktail idéal pour créer de l’interaction avec les étudiants ! 

Pourquoi choisir l’ISME ?

“Ce que j’apprécie à l’ISME c’est le fait que ce soit une petite structure, cela favorise les échanges !” En effet dans nos campus, la proximité est de mise avec des salles de cours de 25 étudiants environ ce qui facilite les interactions : “Intervenir sur des soft skills auprès de petits groupes me permet de mieux appréhender mes cours. En ce qui concerne l’ambiance globale avec les formateurs et permanents, on se connait tous, c’est convivial et tout le monde s’entraide. Grâce aux évènements internes telle que la soirée formateurs, on apprend à se connaitre dans le cadre d’un moment de détente qui nous est dédié et permet de générer de la cohésion pour toute l’année” confirme Delphine. Elle ajoute également être ravie de recevoir un petit présent à Noël ce qui prouve que nos formateurs sont véritablement valorisés et qu’ils sont au cœur de nos priorités ! “Nous sommes intervenants mais reçus et considérés comme des collaborateurs à part entière de l’ISME ce qui est plutôt rare ! “  

Les formateurs sont parfois amenés à rencontrer des difficultés avec certains étudiants : “Lorsque cela arrive, l’équipe pédagogique et la direction interviennent immédiatement pour gérer le problème, on se sent soutenus !” 

Si Delphine apprécie les conditions de travail, elle souligne également l’amplitude horaire agréable : “Nous intervenons sur des tranches horaires de 3h30 sur une demi-journée ou une journée entière : 9h00-12h30 ou 13h30-17h. Ces amplitudes horaires callées sur celles en entreprise, permettent de maintenir le niveau de concentration de nos jeunes.” Le bien-être une priorité pour nos étudiants, les collaborateurs et pour tous les formateurs ! Delphine souligne également les équipements mis à disposition pour les formateurs : “on a une véritable cuisine à disposition et une grande table pour déjeuner tous ensemble, c’est un détail qui fait la différence ! Ce lieu permet de favoriser l’interaction et la convivialité entre nous tous. Les formateurs sont invités à des temps forts avec les étudiants : barbecue, after-works… On nous donne la possibilité de voir les étudiants dans un cadre hors scolaire. C’est finalement tout un ensemble de petites choses qui peuvent paraitre infimes mais qui montrent que l’ISME a à cœur de développer le relationnel et créer une véritable communauté !” 

Selon toi, quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour devenir formateur ?​

L’une des bases pour être formateur selon Delphine, c’est d’avoir une vision d’ensemble sur l’intégralité du parcours formation de l’étudiant : “Il faut avoir de l’ingénierie pédagogique mais aussi de l’ingénierie de formation ce qui signifie avoir de la visibilité sur ce que font les autres formateurs afin de ne pas créer de redondance avec les autres cours. Si une notion est transverse à plusieurs cours, il faudra faire en sorte de l’aborder d’une manière différente “ 

Pour Delphine, patience et recul sont aussi essentiels au métier de formateur : “Il faut savoir garder son sang-froid et prendre du recul par rapport au comportement de certains étudiants qui n’ont pas nécessairement conscience de l’impact de leur comportement en cours, de l’image qu’ils peuvent renvoyer. Et surtout, ne pas le prendre personnellement car cela ne remet pas en cause nos compétences !” S’il y a besoin d’une remise en cause, c’est plutôt sur le contenu en lui-même : “il ne faut pas hésiter à leur demander des feedbacks réguliers sur le cours, le choix des supports, les formats… afin de s’adapter et mettre en place des choses challengeantes !” exprime-t-elle. 

Si tu avais en face de toi quelqu’un qui hésite à devenir formateur, qu’aimerais-tu lui dire ?​

“Il faut se jeter à l’eau ! S’il a les compétences et la motivation nécessaires, il y arrivera !” Delphine a même un petit conseil à transmettre à ceux qui désirent se lancer : “C’est intéressant de débuter auprès de profils étudiants en Bachelor sur un sujet que l’on maîtrise parfaitement, les attentes sont un peu moins élevées qu’en Mastère”. Pour Delphine, il est important de bien structurer son contenu. “Lorsque l’on développe un programme de formation, le temps d’ingénierie pédagogique peut sembler très long. Il est vrai que le mieux est de développer du contenu assez dense en termes d’études de cas, exercices, jeux de rôle et quiz, de le tester en cours et de l’ajuster au fur et à mesure en supprimant des choses s’il le faut.”
De mon côté j’aime bien créer des histoires à tiroir… mes étudiants master retrouvent la suite des aventures d’une équipe commerciale qu’ils ont eue en bachelor… un an plus tard.” 

Dernière étape et non des moindres, comme expliqué plus haut “on n’oublie pas ensuite de recenser les avis des étudiants afin d’affiner les cours au fur et à mesure en fonction de leurs attentes !” 

Devenir formateur à l’ISME 📢

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