Paroles de formateurs : Découvrez l’interview de Cécile !

Quel est ton parcours ? ​

Après 8 années en tant que directrice marketing dans plusieurs groupes comme Decathlon ou Atlantis, Cécile est arrivée dans la formation par hasard : “Suite à une réponse de demande client de la part d’un centre de formation, je me suis dit pourquoi pas me lancer à mon tour ! “.  

Formatrice depuis quelques années “et fière de l’être”, aujourd’hui, elle partage son activité entre le conseil en entreprises (création d’applications mobiles, UX UI design, stratégie de marque, identité visuelle) et les cours à l’ISME de Nantes. 

Qu’est ce qui te passionne dans ton métier ?​

“J’aime apporter mon savoir, mes envies et mes idées dans un mouvement perpétuel. J’aime bien me renouveler, mettre en place de nouvelles choses. C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je suis devenue directrice de la filière communication.  

Pour Cécile, partager l’actualité du moment est très important :  “J’aime échanger avec mes élèves sur les thématiques actuelles, réfléchir sur des problématiques qui vont être les leurs dans le milieu pro afin de sortir de l’aspect scolaire le plus possible dans le contexte que l’on vit, les ouvrir sur une culture économique un peu fragile pour nos jeunes qui arrivent, ils n’ont pas de points d’appui logique sur les propositions qu’ils sont ensuite amenés à faire.  

“Dans mes loisirs comme dans ma vie professionnelle, mon moteur au quotidien c’est imaginer, innover, créer.”  Ce que Cécile apprécie dans le métier d’intervenante, c’est de pouvoir aborder des sujets de façon disruptive “En ne mettant bien sûre pas de côté les fondements du Marketing, j’aime me renouveler dans la mise en application de mes cours qui évoluent sans cesse.”  

Comment te définissent tes élèves ?  

“Mon rôle est de les faire grandir, alors pour se faire, j’essaye d’être accessible et d’instaurer beaucoup de proximité. Ils apprécient mon exigence et ma franchise.  Je sais leur dire quand leur travail est bon mais aussi lorsqu’ils ne se sont pas assez investis, je sais trancher quand il le faut !” 

Pourquoi choisir l’ISME ?

Intervenante dans d’autres écoles d’études supérieures en parallèle, Cécile explique s’être beaucoup plus investie à l’ISME. Nous lui avons demandé pourquoi : “A l’ISME plus qu’ailleurs, nous créons du lien, il y a une proximité entre tous les formateurs qui se côtoient très souvent. L’équipe pédagogique est très présente et accessible, elle nous accompagne sur les process, les permanents sont à l’écoute et expérimentés. A l’ISME, la discussion est franche, la bonne humeur est de mise ! Les divers évènements (after-work, barbecues) permettent de créer du lien entre tous, au–delà du quotidien professionnel ! “ 

Selon toi, quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour devenir formateur ?​

“A mon avis le plus important pour devenir formateur, c’est d’avoir une démarche empirique, ne pas arriver avec des principes qui peuvent parfois être bloquants ou frustrants.” Pour Cécile, il y a aussi quelques qualités à ne pas négliger pour être formateur : “Il faut être humble et avoir beaucoup d’ouverture d’esprit. Il faut aussi accepter de se remettre en question continuellement (sans se dévaloriser), être agile en s’ajustant régulièrement au besoin, en bref, être un équilibriste afin de trouver une configuration la plus optimale possible. Accepter que cela ne fonctionne pas toujours comme on l’a prévu.” 

Si tu avais en face de toi quelqu’un qui hésite à devenir formateur, qu’aimerais-tu lui dire ?​

Pour savoir ce que c’est, il faut essayer ! Il faut avoir conscience qu’être formateur, ce n’est pas être professeur. Nous sommes là pour transmettre une expérience, des succès comme des échecs, communiquer un niveau de réflexion, un parcours. Il faut savoir prendre des raccourcis pour apprendre aux jeunes comment être efficient et gagner du temps. »  

Dans son quotidien, Cécile met un point d’honneur à être au fait de tous les outils d’apprentissage existants afin de proposer une véritable expérience aux jeunes “il faut les inciter à utiliser ces outils au quotidien car ils sont en adéquation avec les attentes du marché. Être formateur demande donc d’être technophile et énergique !”  

Cécile évoque également la persévérance comme élément incontournable : « En essayant, on le sait tout de suite si l’on a envie de devenir formateur ou pas. Il faut avoir conscience que certaines séances peuvent parfois être plus difficiles que d’autres mais ne surtout pas baisser les bras, être un véritable équilibriste pour jongler avec la diversité des profils ! Lorsque l’on s’engage, il faut avoir de la conviction, revendiquer et défendre ses contenus pour générer de l’échange “ Pour elle, la posture est aussi primordiale dans cette relation formateur/élève : “en tant que professionnels, nous nous devons d’avoir une posture adéquate. Malgré la proximité évoquée précédemment, n’oublions pas qu’ils doivent respecter une relation hiérarchique. Il faut aussi être organisé car c’est un vrai travail de fond qui peut être très énergivore, il faut avoir de bonnes ressources !” 

Cécile décrit son métier de formatrice comme une véritable expérience de vie : “C’est tellement gratifiant, quand ils me disent à la fin qu’ils ont mis en œuvre ce qu’ils ont appris en cours en entreprise et que cela fonctionne c’est le meilleur des salaires pour moi !” Pour elle, être formateur ne signifie pas cocher des cases : “C’est la diversité qui fait la richesse d’une école mais aussi le fait que tout le monde se retrouve sur des socles de valeurs communes : la transmission, l’engagement, le respect de l’autre et le travail.” Termine-t-elle.